Focus #9 : Guillaume
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Dans le cadre de sa structuration en vue notamment de réaliser et d’accompagner des projets pour la transition écologique du territoire, la Communauté de Communes Marana-Golo a renforcé, ces derniers mois, son ingénierie.
De nouveaux profils ont donc été recrutés, ils sont responsables du développement économique, ingénieur en eau et assainissement, chargé de mission pour la prévention des inondations, dessinateur SIG… Des métiers à la fois variés et innovants qui démontrent que l’action publique sait allier modernité et professionnalisme. Notre série de portraits se poursuit aujourd’hui avec Guillaume Rascanier, dessinateur au Service d’Information Géographique (SIG).
Quel est votre parcours ?
J’ai effectué un BTS Géomètre à Antibes, puis une licence SIG à Carcassonne en alternance à la Collectivité de Corse et je suis titulaire d’un Master Ingénierie de l’Ecologie.
Quelle est votre mission au sein de la Communauté de Communes Marana-Golo ?
Je suis dessinateur SIG, l’objectif de ce poste consiste à mettre sur plans et à réactualiser les différents réseaux d’eau et d’assainissement. L’objectif est d’avoir une base de données à jour qui permet, par exemple, de faciliter la Déclaration de travaux à proximité de réseaux pour les entreprises (DT-DICT).
C’est un métier d’avenir très recherché au sein des collectivités locales et des EPCI ?
Il y a encore un peu de retard en Corse par rapport au continent mais en effet, cela fait déjà quelques temps que cette fonction est reconnue dans la sphère de l’action publique. Dans toutes les collectivités, on devrait trouver un dessinateur SIG. Pour le moment, elles font appel à des prestataires, des cabinets d’études techniques. Au sein de Marana-Golo, je travaille essentiellement sur les réseaux d’eau et d’assainissement, pour les petits projets qui peuvent concerner des remplacements de poste de relevage, des plans d’exécution des travaux.
En termes d’eau et d’assainissement, l’intérêt de la cartographie est essentiel ?
Déjà au moment d’une rupture de canalisation par exemple, on va localiser précisément le lieu de la rupture de réseau. Aujourd’hui, nous avons des responsables comme Edouard Giraldi pour le réseau d’eau potable et Grégory Lebrun pour l’assainissement qui ont une connaissance ultra-précise de leurs réseaux. Le jour où ils ne sont pas là, c’est très embêtant. En plaine, on peut se débrouiller mais dans les villages, cela serait très difficile. L’idée de mettre sur plan le savoir et les connaissances de personnes expérimentées est indispensable. L’enjeu est multiple : avoir une base de données patrimoniale, savoir exactement le kilométrage de réseaux sur une commune, déterminer lors d’une viabilisation si le réseau est suffisamment dimensionné pour les constructions nouvelles, intervenir sur la GEMAPI, les sentiers de randonnée. La mission du SIG est transversale, nous sommes conduits à intervenir dans les différents domaines de compétences de la Communauté de Communes.
Des projets plus difficiles que d’autres ?
Nous travaillons sur le projet de réalisation d’une station d’épuration à Campitello. Il faut trouver des terrains, définir le foncier avec les propriétaires concernés et la municipalité, envisager aussi de déterminer l’accès, créer la piste, calculer les déblais/remblais pour que le projet soit viable. Il y a aussi le déplacement du réseau d’eau dans le cadre du projet de nouveau pont au niveau de la salle des fêtes de Biguglia qui est prévu par la municipalité.